lundi 26 novembre 2007

Bolya, entre humour et parodie

La polyandre. Un fait divers peu commun comme on pourrait en lire chaque matin dans un quotidien africain. Et ça commence sous les chapeaux de roue. Trois Africains retrouvés dans une rue de la ville-lumière de Paris. Ils ont été castrés et élagués avec sérieux de leurs poils pubiens. Crime rituel ou « délit de gueule » ? Aidé par un journaliste du nom de Bourru, l’Inspecteur Nègre va tenter de démêler tout ça. Et dans leur quête de la vérité surgira la frimousse princière d’Oulématou, héritière des traditions tribales, femme fatale version tropicale.
La polyandre. Une ballade au cœur des us et coutumes sur fond de la vie de sans papiers de Paris.
La polyandre. Une fête de la langue. Ecriture riche. Phases sèches comme des coups de lanière. Bolya bouscule l’ordonnance des idées reçues et gagne son ticket dans la cour des grands du roman noir. Un de ces classiques du genre à lire.
Editions Serpent à Plumes, Collection Serpent noir, 236 pages, 1998.

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